Voici 5 grands principes de stratégie aux échecs. Si vous connaissez les règles du jeu d’échecs et que vous êtes à la recherche d’astuces pour organiser votre jeu et vous améliorer aux échecs, cet article est pour vous.

Découvrez :

  1. La course au développement.
  2. Les cases fortes/faibles.
  3. Le bon/mauvais Fou.
  4. Les techniques pour attaquer le Roi de votre adversaire.
  5. L’activité du Roi en fin de partie

1ère stratégie aux échecs – La course au développement

Nous commençons par les techniques pour bien jouer les ouvertures d’échecs. Le premier des deux joueurs qui va réussir à mobiliser toutes ses pièces pourra prendre l’initiative, attaquer son adversaire et prendre l’avantage. Cela s’appelle gagner la course au développement. C’est vraiment un principe stratégique fondamental de l’ouverture aux échecs. Pour cela on appliquera deux astuces :

Développer nos pièces mineures (les Fous et les Cavaliers) sur des cases actives et ne pas les bouger une 2ème fois sans bonne raison.

L’idée est de se dire que chaque coup compte pour prendre de vitesse son adversaire. Si on met deux temps à bien positionner une de nos figures, l’adversaire pendant ce temps en aura sorti deux !

Qu’est-ce qu’une case active ? C’est un endroit où notre figure aura un impact sur la partie. C’est assez souvent synonyme d’un emplacement où notre pièce renforcera notre contrôle du centre de l’échiquier.

Qu’est-ce que le centre ? Aux échecs, on appelle centre les quatre cases ci-dessous :

Celui qui contrôle le mieux le centre de l’échiquier étouffera les pièces adverses et aura de l’espace pour développer les siennes tranquillement. Ainsi, au premier coup de la partie, il est recommandé d’avancer un pion au centre (ce n’est bien sûr pas obligatoire mais conseillé surtout lorsqu’on débute). Ici, c’est le pion blanc e4 qui est amené au centre.

Le but sera alors d’amener un deuxième pion au centre pour former ce qu’on appelle le grand centre avec le duo de pions e4-d4. Les blancs seront alors en mesure de bien contrôler le centre. Bien sûr votre adversaire voudra empêcher cela et il y a des chances qu’il placera à son tour un pion au centre.

Trouver des cases actives pour nos pièces

Et c’est à ce moment-là qu’il faut commencer à sortir ses pièces. On a compris qu’il faut les développer vers le centre du plateau. Pour les Cavaliers, c’est plutôt facile, ils ont des emplacements naturels.

On commencera donc par sortir ses Cavaliers et seulement ensuite ses Fous. Concernant ceux-ci justement, ceux-ci aiment les diagonales ouvertes. Attention donc à ne pas les bloquer derrière ses propres pions.

Placé en c4, le Fou contrôlera la case d5 du centre et aussi f7 qui peut être considérée comme un point faible de la position noire car elle n’est défendue que par son Roi.

Regardez la différence avec un développement sur d3. Là, le Fou serait limité dans son déplacement par ses propres pions. Attention donc à bien choisir les endroits où vous développez vos pièces lors de l’élaboration de votre plan d’ouverture. Jouer un coup au hasard, n’est pas permis. Chaque coup doit être l’occasion de positionner ses figures au meilleur endroit !

Ne pas sortir sa Dame trop vite

Passons à la deuxième idée pour gagner la couse au développement. L’idée est très simple. Si vous sortez la Dame trop vite, votre adversaire vous l’attaquera sûrement à son prochain coup tout en développant ses pièces. Une pièce attaquée doit souvent bouger une deuxième fois et votre adversaire se développera plus rapidement. C’est une chose vraiment importante à retenir. Pour se créer soi-même des difficultés, il n’y a pas mieux !

Voici un exemple.

Ici, la Dame blanche est sortie vite en f3 de façon inutile (sûrement pour tenter le mat du berger). Les noirs vont en profiter pour l’attaquer avec une pièce ennemie. Ils ont deux choix :

  • Soit mettre leur Cavalier en d4. Le Cavalier rayonnera sur la position blanche.
  • Soit, encore mieux, développer leur Fou de cases blanches en jouant Fg4. La Dame blanche devra bouger, les noirs pourront développer leur Ff8 et gagner la course au développement.

Voilà pour les techniques pour gagner la course au développement. Notons que si vous souhaitez bien jouer l’ouverture, vous devez garder en tête que vous devez roquer vite pour mettre votre Roi à l’abri et utiliser vos Tours en les plaçant sur des colonnes ouvertes. Trop souvent, les Tours restent inutilisées dans le coin de l’échiquier et la sécrurité du Roi est négligée.

Voici notre guide pour bien commencer une partie d’échecs si vous souhaitez approfondir ce thème.

Nous vous proposons également de découvrir gratuitement les bases de différentes ouvertures avec nos coachs et nos grands maîtres :

2ème stratégie aux échecs – Les cases fortes

Qu’est-ce qu’une case forte ?

Une case forte (ou faible suivant le point de vue) est un emplacement qui ne peut plus être contrôlé par un pion adverse. Autrement dit, si on y place par exemple un Cavalier, notre adversaire ne pourra pas le déloger en utilisant un pion.

Dans le diagramme ci-dessus, ne regardez que la structure de pions, pas le positionnement des pièces. Deux cases fortes sont particulièrement intéressantes. Tout d’abord d5. C’est une case forte car plus aucun pion noir ne pourra la contrôler un jour. Les blancs peuvent donc plus facilement y positionner une figure et comme c’est une case centrale, elle aura un impact important sur l’échiquier.

f6 est également très intéressant car elle est encore plus proche du Roi noir. Elle est bien placée au cœur du camp adverse. C’est également une case forte, mais cette fois il y aura beaucoup de travail à effectuer avant d’espérer y placer une pièce.

Les cases c7, d7 et e7 sont dans le camp noir et donc ne peuvent pas être considérées comme des cases fortes mais il y a encore une case intéressante dont le potentiel pourra éventuellement être exploité plus tard : h6. C’est un endroit important pour viser le petit roque noir mais elle est excentrée et une pièce placée en h6 n’aura d’intérêt que dans le but d’attaquer le roque noir ou les cases noires autour du roque noir.

Stratégie aux échecs – Les Cavaliers adorent les cases fortes

Regardez le Cavalier placé en d5, il rayonne sur la position ennemie et contrôle un nombre de cases importantes. Il ne faut pas hésiter à réaliser une longue manœuvre de Cavalier en milieu de partie pour lui trouver un bon emplacement, surtout si le jeu est fermé et que notre adversaire nous donne le temps de la faire.

Les manœuvres de Cavalier pour trouver des cases fortes font partie des plans indispensables à maîtriser pour bien jouer aux échecs. Bien souvent, un plan en milieu de partie peut juste consister à trouver une meilleure case pour un de ses Cavaliers. C’est une bonne manière d’améliorer grandement son potentiel d’attaque et d’être mieux placé pour capturer une pièce adverse.

Faire jouer ses pièces ensemble aux échecs

Bien sûr, bien placer ses pièces ne suffit pas. Le but est de les faire jouer ensemble pour qu’elles travaillent à la réalisation d’un objectif commun. Si vous souhaitez travailler ce thème et obtenir un avantage dans vos propres parties, nous vous recommandons chaudement la formation du maître Pierre Petitcunot sur la coordination des pièces.

3ème stratégie aux échecs – Bon Fou / mauvais Fou

Nous parlons ici d’une situation particulière : lorsque la position est relativement fermée et que des pions sont les uns contre les autres. Cela définit alors des chaînes de pions.

Regardez bien les pions du centre de l’échiquier. La chaîne de pions de couleur blanche est d4-e5, la chaîne de pions noire est e6-d5. Ce sont des petites chaînes, on vous l’accorde, mais ce qui est important à comprendre, c’est que ces chaînes définissent un bon et un mauvais Fou pour chacun des deux adversaires.

Le mauvais Fou est celui qui bute contre ses propres pions. Ce sont ici les deux Fous marquées par un rond vert. Pour le noir, c’est bien clair, c’est même la plus mauvaise figure des noirs. Il est très difficile de l’activer même si c’est une pièce à longue portée. Pour le blanc situé en c1, il est un peu plus actif, mais c’est bien un mauvais Fou. Imaginez qu’il se développe en e3 ou f4, il butera contre ses propres pions. La case g5 est elle pour l’instant inaccessible, on voit bien qu’il est limité dans son mouvement.

Inversement, les deux autres Fous de la position sont bons. Ce sont des Fous qui pourront un jour attaquer les pions adverses. On voit bien qu’une même figure peut avoir une valeur différente suivant la situation sur l’échiquier !

La technique de l’échange

La grande technique consiste à repérer les mauvais Fous, de forcer un échange contre une figure adverse et dans le même temps d’empêcher notre adversaire d’échanger son mauvais Fou. C’est une technique extrêmement importante à maîtriser lorsqu’on souhaite bien jouer aux échecs ! Nous travaillons ce thème avec la coach Hélène Ruhlmann et le champion de France Tigran Gharamian dans la formation sur les bases du jeu positionnel aux échecs. Parfait pour booster votre progression aux échecs !

4ème stratégie aux échecs – Comment bien attaquer ?

L’étape suivante consiste à connaître les grandes techniques pour mettre votre adversaire au tapis !

Les deux grands principes

Les deux idées fondamentales de l’attaque aux échecs sont :

  • Attaquer le Roi adverse avec au moins 3 pièces.
  • Garder le centre fermé.

Pourquoi attaquer avec au moins 3 figures ? Car souvent une de ces pièces va se sacrifier pour démolir le roque de votre adversaire. On aura alors besoin d’au moins deux autres pour tenter de le mater. Avec trois pièces sur le roque adverse, vous vous donnez la possibilité de devenir inarrêtable !

Pourquoi garder le centre fermé ? Car si on place nos pièces sur une des deux ailes de l’échiquier, il y a des chances de se faire enfoncer au centre. Avant de tenter une attaque, c’est fondamental de fermer le centre, ou tout du moins d’en avoir un bon contrôle.

Des techniques plus fines pour attaquer

Retrouvez beaucoup d’autres techniques plus fines, notamment l’attaque contre un Fianchetto, contre un petit roque ou contre un grand roque, dans la formation de la double championne d’Europe Cécile Haussernot. Il existe pas mal de méthodes d’attaque à maîtriser et Cécile va tout vous dire pour réussir à faire échec et mat !

Attaque aux échecs avec Cécile Haussernot

Les amateurs ont souvent des difficultés en défense. Avec les techniques de Cécile, vous aurez toutes les armes pour les attaquer dans vos parties d’échecs et les obliger à défendre. Vous pourrez aussi mieux comprendre votre style aux échecs.

5ème stratégie aux échecs – Activer son Roi en finale

Nous vous laissons cette fois en vidéo avec le maître Pierre Petitcunot qui vous explique le rôle crucial du Roi en fin de partie d’échecs. En effet, en finale les règles évoluent un petit peu. Le Roi qui devait rester bien à l’abri, en sécurité, au milieu de jeu pour ne pas se faire mater doit maintenant participer au jeu pour aider ses pions à aller à promotion. Un débutant aurait peut-être un peu peur d’utiliser son Roi. Ce n’est pas une règle qui vient facilement à l’esprit. Et pourtant, c’est la bonne méthode et c’est très naturel pour un joueur d’un niveau plus avancé. Vous verrez qu’on a souvent besoin de notre Roi pour promouvoir un pion en l’amenant sur la dernière rangée.

Bien sûr, en finale nous avons moins de temps de réflexion, c’est important d’avoir les bons réflexes !

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Bien sûr, bien d’autres techniques mériteraient d’être développées dans cet article. Les structures de pions, avec notamment le fameux pion isolé, sont peut-être le thème à travailler en priorité. Ajoutons encore quelques mots avant de nous quitter.

Connaître les tactiques de base (fourchette, etc.)

Les tactiques aux échecs sont comme les outils d’un artisan habile. Elles représentent les mouvements subtils et percutants qui peuvent changer le cours d’une partie en un instant. Parmi ces tactiques, les plus élémentaires sont les fourchettes, les clouages, les enfilades, et bien d’autres (rayon X, coup intermédiaire etc…). Connaître et maîtriser ces schémas fondamentaux est essentiel pour progresser dans le jeu d’échecs.

Les Fourchettes :

Les fourchettes sont des mouvements puissants où une pièce menace simultanément deux (ou plus) pièces adverses. Leur efficacité réside dans le fait que l’adversaire ne peut souvent sauver qu’une seule de ses pièces, entraînant ainsi une perte matérielle. Par exemple, une fourchette de cavalier peut menacer à la fois une tour et un fou, obligeant l’adversaire à choisir quelle pièce sacrifier. Vous allez gagner du matériel ! Notez que mettre le Roi en échec et menacer de capturer une autre pièce est une fourchette souvent fatale.

Les Clouages

Un clouage se produit lorsqu’une pièce est immobilisée en raison de la menace que subirait une pièce de valeur supérieure si elle était déplacée. Par exemple, si une tour adverse est placée derrière un Cavalier, celui-ci est cloué à sa position actuelle. En effet le déplacement du Cavalier entraînerait la perte immédiate de la Tour.

Les Enfilades

Les enfilades surviennent lorsqu’une pièce attaque une pièce tout en ouvrant une ligne ou une colonne pour attaquer une autre pièce derrière elle. L’adversaire est alors contraint de choisir entre sauver la pièce directement menacée ou une autre pièce derrière elle. Les enfilades sont particulièrement dévastatrices lorsqu’elles sont utilisées avec les dames et les tours, car elles peuvent traverser tout le plateau pour menacer des pièces vulnérables.

Comprendre la stratégie pour faire échec et mat

Le cœur du jeu d’échecs réside dans la recherche du coup final ultime : l’échec et mat. C’est l’objectif ultime de toute stratégie échiquéenne, et pour y parvenir, une compréhension profonde de la stratégie est essentielle.

Le centre du plateau est comme le cœur du jeu d’échecs. En contrôlant les cases centrales, vous gagnez de l’espace et des options pour manœuvrer vos pièces. Un bon contrôle du centre vous permet de mieux coordonner vos pièces et d’exercer une pression constante sur le camp adverse, rendant ainsi l’attaque finale plus efficace.

Développer rapidement vos pièces vers des positions actives est une partie cruciale de la stratégie. Des pièces actives peuvent facilement se coordonner pour lancer des attaques dévastatrices. Veillez à développer vos pièces de manière à ce qu’elles aient une influence maximale sur le centre et qu’elles soient prêtes à participer à l’assaut final.

L’échec et mat est rarement le résultat d’une seule pièce agissant seule. Au contraire, il s’agit souvent d’une attaque coordonnée impliquant plusieurs pièces travaillant ensemble pour forcer le roi adverse dans une position inévitable. La coordination entre les pièces est donc essentielle ; elles doivent travailler en harmonie pour mettre le roi adverse sous pression constante.

La plupart des parties finissent par une exploitation des faiblesses dans la position adverse. Que ce soit une structure de pions affaiblie, un roi exposé ou des pièces mal coordonnées, identifiez les faiblesses dans la position adverse et concentrez votre attaque sur ces points vulnérables. Une fois que vous avez réussi à exploiter ces faiblesses, l’échec et mat devient souvent inévitable.

Pour terminer, attention à bien faire la distinction entre le mat et le pat.

Booster son classement aux échecs

Améliorer son classement Elo aux échecs est un objectif commun à de nombreux joueurs passionnés par ce jeu fascinant. Que vous soyez un débutant cherchant à franchir les premières étapes ou un joueur expérimenté visant à progresser vers des niveaux plus élevés de compétition, il existe des stratégies éprouvées pour booster votre classement aux échecs.

La clé de l’amélioration aux échecs réside dans la pratique régulière et l’étude du jeu. Consacrez du temps à étudier des parties de grands maîtres, à résoudre des exercices tactiques et à jouer des parties, que ce soit en personne ou en ligne. La pratique constante vous aidera à développer votre compréhension du jeu et à affiner vos compétences.

Maîtriser un coup spécifique : Le Coup du Berger

Le Coup du Berger, également connu sous le nom de « Mat du Berger », est l’un des échecs les plus célèbres et les plus élégants. Bien que souvent réservé aux niveaux débutants et intermédiaires, il reste une arme redoutable si elle est bien exécutée. Comme tout coup spécifique aux échecs, sa maîtrise demande de la compréhension et de la pratique.

Le Coup du Berger est une séquence de mouvements où un joueur utilise son fou et sa reine pour échec et mat un roi adverse qui n’a pas roqué. Habituellement, cela se produit lorsque le roi est coincé au milieu de l’échiquier avec ses propres pièces le bloquant, l’empêchant de s’échapper. Cliquez ici pour tout savoir sur le coup du berger.

Bien que le Coup du Berger semble simple, il met en lumière des principes fondamentaux des échecs, tels que la coordination des pièces, l’exploitation des faiblesses dans la position adverse et la nécessité de la précision dans l’exécution. C’est un excellent exemple de la puissance des attaques combinées, même avec un nombre limité de pièces.

Les grands stratèges de l’histoire

L’histoire des échecs est parsemée de génies qui ont façonné le jeu et influencé des générations de joueurs. Parmi ces figures emblématiques, Magnus Carlsen, Bobby Fischer et Garry Kasparov se distinguent par leur maîtrise exceptionnelle du jeu et leur impact durable sur l’échiquier mondial. Trois joueurs de très haut niveau aux styles de jeu uniques. Leurs succès incontestés en font des icônes de l’histoire échiquéenne. Parallèlement, la Fédération Internationale des Échecs (FIDE) joue un rôle central dans la promotion et la régulation du jeu à l’échelle mondiale, veillant à ce que l’héritage du jeu d’échecs perdure et prospère à travers les âges.

Magnus Carlsen : Le Maître de la Modernité

Magnus Carlsen, souvent surnommé le « Mozart des échecs », a révolutionné le jeu avec son approche moderne et dynamique. En devenant le plus jeune Grand Maître International de l’histoire à l’âge de 13 ans, Carlsen a rapidement impressionné le monde échiquéen par sa profondeur de compréhension positionnelle et sa capacité à exploiter les moindres faiblesses de ses adversaires. Son style de jeu polyvalent lui permet de s’adapter à n’importe quelle position, de la plus calme à la plus complexe, ce qui lui a valu de devenir champion du monde en 2013 et de maintenir sa domination pendant plusieurs années.

Bobby Fischer, seul contre tous

Bobby Fischer, prodige américain, a ébloui le monde échiquéen par son style agressif et son approche novatrice du jeu. Il a captivé l’imagination du public lorsqu’il est devenu le plus jeune grand maître international de l’histoire à l’âge de 15 ans. Fischer a marqué l’histoire en remportant le Championnat du Monde d’Échecs en 1972. Il a ainsi mis fin à la domination soviétique dans ce domaine. Son approche incisive et ses contributions au développement théorique du jeu font de lui l’une des figures les plus vénérées dans l’histoire des échecs.

Garry Kasparov : L’Innovateur Implacable

Garry Kasparov, souvent considéré comme l’un des plus grands joueurs de tous les temps, a marqué l’histoire des échecs par son incroyable talent et son approche agressive du jeu. Doté d’un esprit stratégique affûté et d’une profonde compréhension des principes tactiques, Kasparov a dominé la scène échiquéenne pendant près de deux décennies. Son style de jeu impitoyable et son désir constant d’innover lui ont permis de remporter de nombreux tournois prestigieux et de défendre avec succès son titre de champion du monde à plusieurs reprises.

La FIDE : Gardienne de l’Échiquier Mondial

La Fédération Internationale des Échecs (FIDE) joue un rôle crucial dans la promotion, la régulation et le développement du jeu d’échecs à l’échelle mondiale. Fondée en 1924, la FIDE s’efforce de maintenir des normes élevées dans le jeu. Elle organise des compétitions internationales prestigieuses, dont le Championnat du Monde d’Échecs. En tant qu’organisme directeur, la FIDE travaille également à populariser le jeu à travers le monde. Elle encourage donc la participation des joueurs de tous niveaux et en promouvant l’éducation échiquéenne dans les écoles et les communautés.

Et maintenant, à vous de choisir

Voilà pour nos 5 principes de stratégie aux échecs. Nous espérons que cet article aura été utile à tous les amateurs de jeux de stratégie. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !

 

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