Sous les yeux amusés d’ Yves Calvi, le célèbre docteur Michel Cymes a défendu l’utilisation du jeu d’échecs pour muscler son cerveau . Voici son argumentaire !

La partie développement personnel du jeu

Le jeu d’échecs est bon pour le cerveau car il l’oblige à la réflexion et au raisonnement logique. Mais ce qui intéresse le plus Michel Cymes est d’utiliser le jeu d’échecs pour développer la créativité. En effet, si au premier coup il existe vingt possibilités,  au second on passe déjà à quatre cents ! Au bout du compte, on arrive à 10120 possibilités le nombre de Shannon (en particulier, il y a plus de parties d’échecs possibles que d’atomes dans l’univers !). Chaque partie est donc différente des autres et notre cerveau est ainsi incité à créer de nouvelles combinaisons et à trouver de nouvelles idées.

Notons que l’argumentaire de Michel Cymes a été confirmé par de nombreuses études. Citons ainsi la thèse de M. Noir (Lyon, 2002) qui démontre que des enfants ayant suivi un cours d’échecs pendant deux ans ont augmenté :

  • leur capacité de concentration de 50%,
  • de mémoire de 22%,
  • de logique de 32% par rapport aux autres enfants.

Muscler son cerveau : la partie physique du jeu

Une partie peut durer six heures et ce jeu demande donc de l’endurance. Ainsi, plusieurs études ont montré que durant une partie le rythme du cœur peut atteindre les deux cents pulsations par minutes, la tension artérielle monte aussi beaucoup et que les variations du rythme cardiaque au moment de jouer un coup ressemble à celles d’un pilote de F1 dans une chicane ! Enfin certains joueurs après une compétition perdent du poids. Michel Cymes vous a donc trouvé un sport où on n’a pas besoin de bouger, pas besoin de tenue et pas besoin de terrain particulier !

Nous, ça fait bien longtemps qu’on est convaincu que le jeu d’échecs est un sport. Voyez ICI !

Retrouvez l’intervention de Michel Cymes ci-dessous !

 

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