Défense passive ou contre-attaque, prendre l’initiative ou pas, compliquer la position dès l’ouverture ou attendre le milieu de jeu ou la finale, quelles pièces échangées ou plus prosaïquement quel pion donner lorsqu’on subit une fourchette ? On est constamment sujet à ce genre de question lorsqu’on joue une partie d’échecs et ce sont certainement les questions les plus difficiles à traiter.

Remettons tout dans l’ordre : Magnus, malgré l’avantage d’avoir les blancs, choisit comme depuis le début du championnat de reporter les débats dans la finale en jouant des ouvertures plutôt plates. Fabiano a pris l’initiative en premier (merci Fabiano !). Magnus a choisit une défense active en sacrifiant une pièce pour trois pions. Il donne ensuite un pion puis choisit d’en laisser un deuxième pour construire une forteresse. Et ça marche ! Match nul, un vrai magicien ! Retrouvez la partie en bas de l’article.

Si la partie est magnifique et les choix faits par les deux joueurs exceptionnels, on peut questionner la stratégie de Magnus de tout reporter sur la fin de partie. Fabiano a en effet montré être un excellent joueur de finales. Magnus a certainement vu une faiblesse qu’il tente d’exploiter, mais laquelle ???

Après cette partie titanesque, les joueurs ont mérité leur jour de repos. On passe dans la deuxième partie du match plus ça va avancer, plus le suspense va être insoutenable !

Pour continuer votre lecture, voici un article sur ce qui se passe dans la tête des joueurs d’échecs lorsqu’ils réfléchissent : ICI et notre page spéciale sur le championnat du monde 2018 ICI.

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Et voici enfin la partie du jour :

 

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