Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Le grand maître Anthony Wirig vous explique, depuis les fondamentaux, les différents concepts nécessaires à connaître pour maîtriser le gambit écossais, tout en vous révélant ses variantes préférées. Cliquez sur l’image si cette formation vous intéresse.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits est les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits est les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits est les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits sont les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
- Vous inscrire à notre programme gratuit de 14 jours pour apprendre à jouer aux échecs.
Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3
Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à mettre vite la pression à leurs adversaires.
Les gambits aux échecs les plus populaires
Voici les gambits les plus populaires. Beaucoup sont joués à haut niveau encore aujourd’hui.
Le gambit Evans
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4
Un des gambits les plus célèbres du jeu d’échecs. De nombreuses parties magnifiques de l’époque romantique débutent avec cette ouverture. Le but est d’attirer le Fou noir en b4 puis de jouer c3 et d4 afin de former un centre de pions très fort. Le coup c3 libèrera également la Dame blanche qui pourra s’installer sur la case b3 et former une batterie avec le Fou c4. Un gambit qui a très bonne réputation !
Le gambit Blackburn – Le gambit le plus populaire auprès des amateurs d’échecs
Celui-là par contre est moins sain. Mais les amateurs qui veulent s’amuser aux échecs seront ravis !
1. e4 d5 2. exd5 c6 3. dxc6 e5 4. cxb7 Fxb7
Beaucoup adorent avoir des Fous placés en b7 et c5 pour attaquer le petit roque adverse. Mais deux pions, ça fait beaucoup ! Les joueurs plus raisonnables peuvent prendre en c6 avec leur Cavalier au 3ème coup.
Blackburn est un des plus forts joueurs du monde au XIXème siècle. Il est connu pour ses simultanées et ses parties à l’aveugle. Mais aussi pour s’être jeté d’une fenêtre par désespoir après la perte d’une partie… Du rez-de-chaussée !
Le gambit danois
Les blancs aussi peuvent utiliser la même idée que le gambit Blackburn. Mais ce n’est pas meilleur !
1. e4 e5 2. d4 exd4 3. c3 dxc3 4. Fc4 cxb2 5. Fxb2
La position blanche semble menaçante. Cependant après quelques coups précis, l’initiative des blancs disparaît…
5… Cf6 6. e5 Fb4+ 7. Cc3 d5
Et les Fous sont beaucoup moins fiers. Cette suite de coup est connue comme la « réfutation » du gambit danois.
Le gambit Benko – Le meilleur gambit aux échecs ?
Du très lourd cette fois. De très grands champions comme le champion du monde Vassily Topalov ont joué le gambit Benko.
1. d4 Nf6 2. c4 c5 3. d5 b5 4. cxb5 a6
Pour une fois, les compensations ne sont ni un centre fort, ni une avance de développement. Ici, les noirs veulent tout simplement ouvrir les colonnes a et b pour taper sur les pions blancs. Ils vont y placer leurs Tours et leur Dame. Avec un Fou de cases noires placées en fianchetto sur la case g7 qui vise aussi l’aile Dame des blancs, cela peut être très fort. Les blancs auront du mal à contrôler le contre-jeu des noirs. En tout cas, c’est un gambit étonnant aux compensations positionnelles originales.
Le gambit de Budapest
Là-aussi, un gambit qui a très bonne réputation.
1. d4 Cf6 2. c4 e5 3. dxe5
Et maintenant, les noirs ont le choix entre essayer de récupérer tout de suite le pion e5 par 3… Cg4 ou de tenter un vrai gambit avec la variante Fajarowicz du gambit de Budapest 3… Ce4. C’est dans les deux cas une ouverture complexe où les deux camps ont leur chance.
Le Blackmar-Diemer
Ce gambit est extrêmement populaire chez les amateurs !
1. d4 d5 2. e4 dxe4 3. f3 exf3 4. Cxf3
Les blancs misent sur leur avance de développement pour attaquer rapidement le Roi noir. Malheureusement, les noirs ont trouvé pas mal de façons de jouer contre le Blackmar-Diemer. Par exemple, développer le Fou de cases noires en fianchetto en g7 est un bon antidote.
Le gambit Morra
Attention, gambit dangereux !
1. e4 c5 2. d4 cxd4 3. c3
Comme pour le Blackmar-Diemer, les blancs souhaitent se développer vite et trouver de bonnes cases pour leurs pièces. Mais ce gambit a une meilleure réputation !
Le gambit Roi
Le Roi des gambits !
1. e4 e5 2. f4 exf4
Le pendant du gambit Dame, mais à l’aile Roi. Une des conséquences un peu inattendue du coup 2. f4 est que le coup 3. d4 laisse les noirs faire un échec très embêtant avec leur Dame en h4. Les blancs jouent donc plutôt leur Cavalier en f3 au troisième coup ce qui laisse du temps aux noirs pour s’organiser. Très à la mode au XIXème siècle, le gambit Roi est plus en difficulté de nos jours, les noirs ayant trouvé plusieurs variantes intéressantes pour le contrer.
Histoire des gambits aux échecs
Les gambits ont connu un véritable essor au cours du XIXème siècle à l’époque dite romantique du jeu grâce à de grands champions comme Paul Morphy.
Évolution des gambits aux échecs au fil des siècles
Au XIXème siècle, les joueurs d’échecs utilisaient des gambits pour tenter de prendre l’avantage dès le début de la partie. Le but était certes de gagner, mais surtout de gagner avec style. Cependant, ces ouvertures étaient souvent basées sur des tactiques plutôt que sur une stratégie à long terme. Au cours du siècle suivant, les joueurs d’échecs ont commencé à utiliser les gambits de manière plus stratégique, en mettant l’accent sur la création d’une position saine plutôt que de miser sur du court terme.
Voyons par exemple une célèbre partie de Paul Morphy. Cliquez sur les notations échiquéennes pour faire apparaître un diagramme.
Cette partie est souvent utilisée dans les écoles d’échecs pour étudier l’initiative aux échecs.
Utilisation des gambits aux échecs dans les matchs professionnels
Les gambits ont continué à être utilisés dans les matchs professionnels au cours du siècle suivant, mais ont été de moins en moins courants à mesure que les joueurs ont développé des stratégies plus solides. Cependant, certains des plus grands joueurs d’échecs de l’histoire ont utilisé des gambits avec succès, comme Garry Kasparov. Aujourd’hui, les gambits sont encore utilisés par les joueurs professionnels, mais ils sont généralement réservés à des situations spécifiques par exemple lorsque la victoire est obligatoire et qu’il faut prendre des risques.
Voyons le champion du monde Garry Kasparov en action avec le gambit Evans, le même gambit utilisé par Paul Morphy dans la partie précédente.
Stratégies liées au gambit aux échecs
Les joueurs expérimentés utilisent souvent des gambits pour tenter de prendre l’initiative dans la partie et de mettre la pression sur leur adversaire.
Comment jouer un gambit aux échecs ?
Pour jouer un gambit efficacement, il est important de comprendre les objectifs de la stratégie liée à ce gambit. En général, l’objectif est de prendre l’initiative et de contrôler l’espace central. Il est également important de comprendre les forces et les faiblesses de votre gambit et de savoir comment les utiliser à votre avantage. Il est enfin important de considérer les réponses possibles de votre adversaire et de savoir comment y faire face.
Comment contrer un gambit aux échecs ?
Pour contrer un gambit, il est là aussi important de comprendre les objectifs de la stratégie de l’adversaire et les forces et les faiblesses du gambit en question. Notez qu’une des réponses les plus courantes aux gambits est les contre-gambits. On va alors rendre le matériel gagné pour obtenir une position plus saine. D’autres joueurs comme le grand Viktor Korchnoï préfèrent garder le matériel, résister à la pression adverse et gagner en finale.
Et maintenant à vous de choisir !
Pour continuer votre lecture, nous vous proposons de :
- Découvrir les principales ouvertures d’échecs.
- En savoir plus sur le gambit dame.
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Voilà pour notre article sur le gambit aux échecs. Nous espérons qu’il vous a été utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux !
Vous avez déjà entendu parler d’un gambit aux échecs mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ? Vous êtes curieux de découvrir les différentes stratégies utilisées par les joueurs professionnels pour prendre l’avantage dès les premiers coups ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons décortiquer ensemble ce qu’est un gambit, comment il est utilisé et quelles sont les réponses à apporter pour contrer cette ouverture.
C’est quoi un gambit aux échecs ?
Un gambit aux échecs est un type de stratégie dans laquelle un joueur sacrifie un pion dès le début de la partie pour obtenir un avantage positionnel. Il existe plusieurs types de gambits, chacun ayant des avantages et des inconvénients différents. L’avantage obtenu en échange du pion perdu est souvent de deux types : soit on obtient un meilleur contrôle du centre, soit on obtient une avance de développement. Mais nous verrons un peu plus bas d’autres types de gambit.
Voyons tout de suite deux exemples de gambit donnant ces deux types d’avantages.
Le gambit dame
Le gambit dame est l’un des gambits les plus anciens et les plus connus. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. d4 d5 2. c4.
Le joueur avec les blancs sacrifie un pion afin de dévier le pion d5 du contrôle du centre de l’échiquier. Après 2… dxc4 3. e4, les blancs ont réussi à former un grand centre de pions.
Le pion noir c4 est également faible et difficile à défendre. Ce gambit est souvent utilisé par les joueurs qui cherchent à prendre l’initiative dès le début de la partie de façon positionnelle.
Le gambit écossais
Tout le contraire du gambit dame ! Le gambit écossais est un autre type de gambit populaire. Il se joue en ouvrant la partie avec 1. e4 e5 2. Nf3 Nc6 3. d4 exd4 4. Fc4
Les blancs ont donné un de leur pion du centre afin de sortir leurs pièces très vite. Ils ne vont pas forcément essayer de récupérer le pion d4 mais vont tout miser sur le développement.
Par exemple après 4… Fb4+, ils peuvent jouer 5. c3 en espérant pouvoir développer leur Cavalier en c3 après 5… dxc3 6. Cxc3