L’évènement de ce mois d’août était sans aucun doute le grand retour de Garry Kasparov à la compétition ! L’ogre de Bakou a tellement dominé les échecs que la question de savoir s’il pouvait encore rivaliser avec les meilleurs joueurs d’aujourd’hui se posait. Et au but de cinq jours de jeu (trois en parties rapides et deux en blitz), on en sait un peu plus !
Du bon et du moins bon !
Commençons par le bon. Kasparov a fait le spectacle ! Il a en effet très souvent réussi à emmener ses adversaires sur son terrain : des positions très dynamiques où l’attaque et la prise de risque sont de mise. Garry Kasparov est quelqu’un qui vit ses parties et y met beaucoup d’intensité. Son visage et son attitude transmettent ainsi énormément d’émotions. Bref, c’était parfait pour les spectateurs !
Le moins bon : le manque de pratique s’est fait sentir dans la gestion du temps. Rappelons qu’il s’agissait de parties rapides et le manque de temps ne lui a donc pas permis de convertir en gain ses nombreuses parties avantageuses ni de réussir à tenir les positions plus difficiles. Nuançons en rappelant qu’il finit tout de même septième sur neuf et que hormis Magnus Carlsen, les meilleurs joueurs de notre temps étaient présents.
Si Garry Kasparov effrayait ses adversaires et leur faisait perdre leur moyen, cette fois ils étaient hyper-motivés de le rencontrer. Le vice-champion du monde Sergeï Karjakin a par exemple déclaré que c’était un rêve de jouer contre lui. Pas facile de rencontrer des adversaires qui jouent la partie de leur vie !
Un vrai retour de Garry Kasparov ?
Voilà ce dont on rêve ! Un Kasparov avec de la pratique, au plus haut possible de sa forme et qui refait peur à ses adversaires. C’est sûr, c’est possible ! Plus le tournoi avançait, mieux il jouait ! Il a même terminé avec 5,5/9 lors de la dernière journée. Enfin, on adorerait d’une confrontation entre Garry Kasparov et le champion du monde Magnus Carlsen.
Si vous voulez en savoir plus sur ce fantastique champion, retrouvez ci-dessous ses meilleures parties commentées et sa vision du jeu d’échecs.
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